jose
les grandes mairies avec des responsables DSI doivent préférer les logiciels propriétaires avec des prestataires de services.
C'est d'autant plus dommage que ce sont eux qui sont les plus à même de pouvoir se permettre de faire des économies d'échelle et de choisir des prestataires dédiés au libre. Et vu que les technologies libres reposent sur des standards et du code libre, ça offre bien plus de choix que de rester avec des "solutions" propriétaires.
C'est hélas pareil dans les grands groupes, peu de "prises de risques" (apparentes), pour se retrouver pieds et poings liés avec un interlocuteur unique, qui impose progressivement des mesures et des licences de plus en plus contraignantes. Tant pis pour eux. Et pour voir comment ça fonctionne "de l'autre côté", la comparaison n'est pas en leur faveur : ça ne fonctionne pas mieux, et les limitations sont d'autant plus frustrantes.
J'aime souvent à dire que la limite des logiciels libres c'est ma propre capacité à pouvoir les améliorer ou à trouver des gens pour les améliorer : si je n'y arrive pas, c'est que j'ai encore à progresser. La limite des logiciels proprio, c'est celle fixée (parfois arbitrairement) par une tierce personne. Mais c'est sans doute plus rassurant pour un DSI de dire à son supérieur : "on n'y peut rien, on a rapporté le problème au prestataire, on attend son retour".